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Koh Rong et Koh Rong Samloem, un paradis à la dérive

Nous voilà sur l’embarcadère de Sihanoukville où l’on prend deux places dans le prochain speed boat pour l’ile de Koh Rong (pour la petite anecdote, les émissions de Koh Lanta sont tournées sur l'archipel de Koh Rong !) Lorsque l’on pense Cambodge, on pense tout de suite aux temples d’Angkor mais pas forcément à des plages paradisiaques alors on est curieux de voir ce que ça peut donner. On ne va pas être déçu !


On arrive sur l’ile, une eau transparente, des cocotiers, du sable fin et de la bonne musique. On est très rapidement conquis. On réserve une chambre pour 4 nuits (soyons fou !) dans une guesthouse au confort rudimentaire mais qui fera bien l’affaire. Surtout qu’on ne compte pas passer nos journées dans notre chambre.


Ni une ni deux, on enfile nos maillots et on file se baigner. On trouve l’eau encore plus chaude qu’en Thaïlande. La plage principale est belle mais à peine propre avec son lot de logements et de restaurants qui font passer l’écologie au second plan. L’ile est relativement touristique mais une très bonne ambiance s’y dégage. On se croirait un peu en festival et ça on adore.




Le lendemain on décide de faire une randonnée pour aller voir la plage de l’autre versant de l’ile. Ça commence en randonnée et ça finit en escalade où il faut passer de rocher en rocher en s’aidant parfois d’une corde (Du bonheur pour un grand enfant comme moi). Après une bonne heure à crapahuter on arrive sur la plus belle plage qu’on n’ ait jamais vue. Ce genre de lieu que t’ose même pas imaginer. Et le plus fou dans tout ça c’est que celle-ci est déserte !!! Le seul chemin pour y accéder étant la randonnée, ça trie déjà pas mal de monde. Autre solution, prendre un bateau taxi. Nous qui pensions manger dans un resto sur la plage on se retrouve sans nourriture pour la journée. Des locaux sont en train de construire une route derrière la plage qui fera le tour de l’ile ainsi qu’un embarcadère pour accueillir des plus gros bateaux. D’ici quelques années (mois ?) ce paradis aura perdu de son charme. On passe la journée sur la plage comme deux Robinsons à profiter de ce moment rare qui s’offre à nous. Encore quelques efforts pour la rando retour et nous voilà revenu à la civilisation.






On se fait une aprem organisée avec au programme : snorkeling, pêche en mer, goûter/barbecue, coucher de soleil et nage de nuit avec du plancton phosphorescent. Tout ça pour une poignée d’euros. Le prix étant très attractif et le programme alléchant, on se laisse tenter. On a passé une après-midi sympa mais sans plus. On était une vingtaine sur le bateau, pas vraiment d’échange, on était quasiment les deux seuls à rester dans l’eau pour faire du snorkeling. La seule chose vraiment fun et inédite pour nous a été de nager avec le plancton. Super sensation de nager dans le noir complet et de voir des centaines de petites lueurs fluo lorsque l’on remue l’eau. Pour couronner ce bilan mitigé, on a tous les deux été victime d’une intoxication alimentaire deux jours après cette activité. On pense que c’est dû aux brochettes de viande du goûter.


Avant de repartir sur Sihanoukville où on a rendez-vous avec une école, on file une journée et une nuit sur l’ile de Koh Rong Samloem. Cette île se situe à une demi-heure de bateau de sa grande sœur. Elle est plus petite mais aussi plus sauvage. Le tourisme de masse n’a pas encore eu raison d’elle. L’île est magnifique et on sent que les infrastructures ont respecté la nature. Beaucoup de constructions en bois ou en bambou ce qui donne un ensemble très harmonieux. Malheureusement Julie ne se sent pas très bien. Symptôme d’une bonne gueule de bois mais sans avoir bu une goutte la veille. On ne part donc pas explorer l’île et restons profiter de la plage. Le lendemain matin c’est à mon tour de me sentir très mal. On est censé prendre le bateau à 11h et j’ai du mal à mettre un pied devant l’autre. On arrive tant bien que mal jusqu’à Sihanoukville où on trouve une chambre proche du port. On y reste deux nuits cloués au lit. Les deux jours les moins intéressants depuis notre départ… D’autant plus qu’on est contraint de louper notre rendez-vous avec Stéphane et la Green School Cambodia. On avait en effet eu le contact de Stéphane via internet. Ce français donne des cours d’anglais aux enfants d’un village et tente aussi de les sensibiliser à l’environnement, une chouette initiative !


Ayant un timing un peu serré, on essaiera de trouver une école sur Siem Reap entre deux temples. On file sur Phnom Penh (la capitale) pour une journée avant de prendre le cap de l’Est et des temples d’Angkor.


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