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Le glacier Périto Moreno et les Torres del Paine, bijoux de la Patagonie



On arrive à El Calafate, stop obligatoire pour aller voir le fameux glacier Perito Moreno. On se trouve une petite auberge sympa où on se sent super bien. On file au centre d’information se renseigner sur la météo des prochains jours et sur les modalités pour se rendre au glacier. Les prix sont assez chers, surtout pour les étrangers ! (25€ entrée pour nous contre 12€ pour un Argentin..). On cherche alors un moyen d’économiser un peu de sous car la navette pour s’y rendre est elle aussi pas donnée.


On fait la rencontre de deux Hollandaises à l’auberge. On décide d’aller se renseigner sur les prix des locations de voiture à la journée. À quatre ça nous revient quasiment à moitié prix, une bonne affaire.







Le lendemain on se lève de bonne heure. La journée est belle et on veut profiter du lieu sans les hordes de touristes. La route pour se rendre au glacier est vraiment top. On longe un lac d’un bleu surréaliste (dû au glacier). Les Hollandaises sont vraiment sympas, y a de l’ambiance dans la voiture. On arrive enfin face à ce géant de glace. On est tout de suite hypnotisé par le glacier. Le lieu est bien organisé, il y a des passerelles pour observer ce monstre sous tous ses angles. De près, de loin, de face ou de profil, on aura épié le glacier pendant plus de 4h sans voir le temps passer. Incroyable !


Ce matin on quitte El Calafate pour retourner une dernière fois au Chili et visiter le célèbre parc Torres del Paine. On se lève de bonne heure et on se place à la sortie de la ville pour lever le pouce. Le réverbère avec les gravures de nombreux auto- stoppeurs du monde entier nous conforte que l’on doit être sur un bon spot ! Même si les « 4h d’attentes pour rien » ; « on n’a pas bougé » ne nous encouragent pas vraiment. On fait face à un vent terrible, notre pancarte perd rapidement de sa candeur face aux conditions climatiques. On ne lâche rien et on y croit... au bout de 3h d’attente en plein vent on abandonne et on file au terminal de bus où on prend in extremis un bus pour la frontière.


On arrive au poste de frontière sous la neige. Les véhicules qui arrivent du Chili sont même quant à eux couverts de neige ! Un couple d’Argentin allant faire ses achats au Chili (c’est moins cher pour tout ce qui est téléphone, tv, hifi,...) nous prend en stop pour les 30 derniers kilomètres jusqu’à Puerto Natales.



En vue de la météo et des galères administratives pour faire de la randonnée dans ce parc, on décide de faire seulement la rando à la journée pour aller voir les tours de pierre, mirador incontournable du parc. On choisi donc la plus belle journée des jours à venir et on réserve tout ça.


La tentative d’auto- stop a laissé quelques séquelles. Julie s’en sort avec une bonne crève. Elle qui n’aimait déjà pas le stop, ce n’est pas gagné pour recommencer... Tant pis aujourd’hui c’est notre dernière « rando » du voyage. C’est avec un peu de nostalgie donc qu’on se rend dans le parc. On marchera en tout 8h en faisant régulièrement des pauses. Le temps était couvert mais la balade est restée agréable sans être exceptionnelle. Le mirador vaut le coup (heureusement) mais si on compare ça au Fitz Roy qu’on a pu voir à El Chalten quelques jours plus tôt ça n’a rien à voir. De base on n’aime pas vraiment payer pour randonner alors on n’est peut être pas objectif !


Avec du recul on se demande si ça valait le coup de faire un détour de 4 jours au Chili pour cette balade. On ferme donc la page du Chili, pays que l’on a visité de tout son long (4000km) et que l’on a vraiment apprécié. On repasse en Argentine pour de bon. Va t’on retenter l’auto stop ? Réponse dans le prochain article...


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