On arrive dans la ville de Puerto Iguazu après 40 longues heures de bus. Des siestes, des séries sur Netflix, un peu de musique en regardant les paysages, un bon bouquin et le trajet est passé assez vite finalement.
En descendant du bus on se prend une belle claque de chaleur dans la tronche. On retrouve une chaleur tropicale similaire à notre expérience d’Amazonie en Bolivie. On n’est pas mécontent de trouver une piscine dans l’auberge qu’on a réservée. La fin du voyage se fait sentir et on veut profiter à fond de ce genre de climat tellement différent de ce qu’on peut retrouver chez nous. On passe donc la journée du lendemain à se balader dans la ville mais surtout à trainer au bord de la piscine. On marche jusqu’à un point de vue où on se situe au carrefour du Paraguay, du Brésil et de l’Argentine. La frontière est représentée par une rivière. On fait aussi quelques achats, on se trouve deux hamacs Paraguayens pour ramener en France.
Les choses sérieuses commencent, on a tellement hâte de découvrir ces fameuses chutes d’Iguazu dont tout le monde nous parle depuis un bon moment. On commence par les visiter côté Argentin, on est vraiment au cœur des chutes, au plus près de cet incroyable débit. On enchaine les différents pontons qui nous font voir les chutes sous tous les angles. Les photos sont sympas mais ne reflètent en rien l’incroyable sensation que l’on ressent sur place. Une énergie, une force de la nature à peine croyable. On prend notre pause déjeuner au milieu des coatis pas farouches qui auraient bien partagé notre salade. En tout on a passé pas loin de 6h pour faire le tour des différents sentiers.
Le lendemain on décide d’aller visiter les chutes côté Brésilien, visite beaucoup plus rapide, 2h suffisent mais on profite d’une vue d’ensemble et d’une prise de recul spectaculaire sur cette merveille naturelle.
On a adoré notre séjour à Puerto Iguazu, visite à ne surtout pas manquer si vous passez au Brésil ou en Argentine !!! On reprend le bus direction Buenos Aires, on est un peu en avance par rapport à notre vol retour. On s’octroie donc une étape supplémentaire, un nouveau pays qu’on a adoré…