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Puerto Rio Tranquilo, les cathédrales de marbres

On embarque donc sur le ferry à 23h avec une trentaine d’heures de navigation jusqu’à Puerto Chacabuco. Pas de cabine sur place mais des banquettes de 5 sièges et vu le nombre de passagers, on peut chacun avoir sa rangée pour soi, le top ! La salle principale a des allures de squat, certains chiliens ont même pensé au matelas pneumatique. Il fait déjà nuit lorsque l’on embarque. On se couche donc direct, pressé d’être au lendemain pour profiter des paysages.





On a vraiment bien dormi, malgré une première halte un peu bruyante dans un port vers les 4h du matin. Quel bonheur de monter sur le pont et de se poser en plein soleil face à ces paysages magnifiques. On navigue au milieu d’énormes formations rocheuses. Un semblant de baie d’Halong (léger). Le temps est magnifique. On va passer une bonne partie de la journée sur le pont principal à bouquiner guettant du coin de l’œil d’éventuels dauphins qui viennent parfois jouer avec les vagues que forment le bateau. On aura la chance d’en apercevoir trois pendant 3 secondes. Ça nous a suffit pour une petite piqûre d’euphorie. On assiste en fin de journée à un coucher de soleil incroyable, un super moment !






Après une deuxième nuit sur le ferry, on arrive au petit matin à bon port. On prend directement un colectivo pour la ville de Coyhaique. Après des heures à errer dans la ville à la recherche d’un logement dans nos prix on a dû se résoudre à prendre une chambre assez miteuse qui ne nous donne pas vraiment envie de traîner dans le coin. Il faut qu’on se fasse une raison, plus on descend, plus c’est cher ! On planifie quand même une balade dans le parc national pour le lendemain. Cette balade sur la journée a été sympathique mais pas transcendante.






On décide de partir de Coyhaique et de rejoindre la ville de Puerto Rio Tranquilo réputée pour ses cathédrales de marbre. Sur les quatre heures de route, on va passer au milieu de paysages incroyables. On a un peu de regret en étant resté à Coyhaique alors qu’à seulement quelques kilomètres se trouvaient des endroits bien plus jolis. A la descente du bus on est accueilli par Don Julio qui nous parle de sa modeste auberge. On avait entendu parler de lui et de son chat Muchacho par nos potes Aurélie et Hugo alors on n’hésite pas une seconde et on le suit. La ville est en bordure d’un lac, on aperçoit au loin les montagnes enneigées. Le lieu est vraiment sympa.


Le lendemain dès 7h, on embarque sur un bateau avec Robin, Salomé et un couple d’Allemands à la découverte des cathédrales de marbre. Pendant 1h30, on va naviguer au milieu de ces formations rocheuses aux couleurs incroyables. Le ciel était partiellement couvert, lorsque celui-ci est complètement dégagé les contrastes doivent être impressionnants.








On finit la balade vers 9h du matin, on file directement se placer à la sortie de la ville pour faire du stop. Le colectivo pour rejoindre la frontière de l’Argentine est horriblement cher, l’unique agence proposant le trajet profite de la non concurrence pour gonfler ses tarifs. Cette route est très peu empruntée et on ne part pas confiant quand le guide du bateau nous dit qu’hier 5 personnes ont tenté le stop toute la journée sans succès… Au bout d’1h30, un homme vient lui aussi faire du stop, le type se place devant nous, pas cool ! Vous imaginez notre joie quand 30 minutes plus tard après 2h d’attente, un van aménagé s’arrête à notre niveau pour nous amener à bon port sous les yeux du mec. Le stop c’est vraiment un truc qui te fait passer d’un état de déprime à une euphorie sans nom en une demi-seconde !!! On fait donc les 4h de route jusqu’à la frontière en compagnie d’un couple d’Américains en vacances. Encore merci, sans eux on y serait peut-être encore qui sait…



Il a fallu ensuite marcher les 7kms de « no man’s land » entre les deux frontières afin d’enfin arriver en Argentine. Longue journée pour nous car on attend 00h40 pour prendre un bus de nuit pour El Chalten, capitale de la randonnée en Patagonie.


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