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Road trip et plongée dans les iles

ROAD TRIP

Le quartier de Canggu où on avait notre logement était bien situé. Il nous permettait de visiter pas mal de coin de l’ile à la journée. Mais assez rapidement, l’envie de retourner sur la route et d’aller voir ce qui se passe plus loin s’est fait sentir pour Julie et moi. On soumet l’idée à Alain d’un road trip en deux roues, ça le branche carrément, on ne planifie pas grand-chose, on fait nos sacs et on the road again !!!


1h après le départ, contrôle de police ! Les touristes se font alignés sur le côté, on commence à flairer l’affaire (Lire l’article sur Mui Ne au Vietnam), on nous aura pas deux fois. On est prêt à rester assis au milieu de la route toute la journée s’il le faut mais on ne donnera pas un centime. Le policier me reproche de ne pas avoir le permis 125cc et reproche à Alain de ne pas avoir de permis international. Il nous propose un tarif de groupe 600 000 roupies et il nous laisse tranquille (400 000 pour Alain et 200 000 pour moi soit à peu près 40€). Je lui explique qu’on ne lui donnera pas un seul centime, qu’on a tout notre temps et qu’on va en profiter pour appeler l’ambassade de France pour lui donner son nom. Le policier s’en va et reviens 5 minutes plus tard pour nous dire de partir. Quel sentiment de puissance d’avoir gagné ce combat, une revanche de prise sur le Vietnam. On reprend la route en hurlant sur nos scooters comme des gamins qui aurait fait une bêtise sans se faire prendre.



On sort progressivement de tout le brouhaha qu’on peut trouver sur les gros axes Balinais. On fait des pauses dès que Julie (notre GPS) nous trouve des spots sympas. Vers l’heure du déjeuner, on s’arrête sur une plage et on observe un groupe de pêcheur au loin en train de sortir un filet de l’eau. Les pêcheurs ne sont pas loin d’une quinzaine pour effectuer l’opération. Notre curiosité est titillée, on s’approche pour voir ça de plus prêt. En s’approchant, on tombe sur l’arrière d’un restaurant avec une magnifique piscine à débordement vue sur la mer. L’endroit est quasi désert. On décide de manger là ce midi pour profiter du cadre et de la piscine. On pause nos sacs et on file voir les pêcheurs avant de passer commande. Tout le monde s’y mets, les jeunes, les vieux, les hommes, les femmes. Tout le monde s’active pour sortir le poisson des filets et les compartimenter dans des caisses. Les hommes ont l’air content qu’on les prennent en photo et pose avec fierté au côté de leurs prises du jour. On n’a pas fait grand-chose mais de les observer nous a mis en appétit, on retourne à notre super spot pour manger et faire un plouf.







On reprend la route dans l’après-midi, on file visiter le Water Palace, un bel édifice sur l’eau avec de beaux jardins mais on n’a pas vu/lu beaucoup de documentation à propos du lieu en lui-même donc on ne peut pas trop vous en dire plus. On reprend la route pour finalement poser nos sacs un peu avant la ville d’Ahmed. Après plusieurs tentatives, on trouve une super chambre pour tous les 3 les pieds quasi dans le sable, face à la mer. Le soleil descend vite, on se dépêche d’aller acheter de quoi prendre l’apéro pour trinquer face au spectacle qui s’offre devant nous.



On débrief de la journée qui vient de se passer et du début de notre road trip. L’enthousiasme est unanime. C’était cool de poser son sac plusieurs jours et de savoir où on va dormir le soir mais on se rend compte que la route nous avait manquée. Alain a l’impression de revenir à ses 15 ans où il arpentait les routes choletaises en 2 roues. Quelle liberté de s’arrêter où bon nous semble, de rouler, de vibrer, de sentir. La route entre le Water Palace et Ahmed est tout bonnement sublime. On passe à travers des petits villages beaucoup moins habitués au tourisme, les échanges, les regards, les sourires sont touchants d’authenticités. Petit resto sur la plage et on file se coucher bien fatigué après une bonne journée sur la route.



On se lève tranquillement avec pour objectif de faire un peu de snorkeling dans la matinée. Ça serait dommage de passer par Ahmed et de pas profiter de ses supers fonds marins. A tout hasard, on demande à l’endroit où prend le petit dej’ si la dame connait pas quelqu’un qui a un bateau et qui pourrait nous amener sur des jolies spots. Elle nous trouve ça dans la seconde qui suit. Tout le monde fait tout ici, hôtel, restaurant, activités, la totale ! Pour 7€ par personne, un homme nous amène en bateau sur un super spot de snorkeling pendant 1h30. On est plutôt content de notre affaire. C’était sans savoir, 10 minutes plus tard que le spot en question se trouve à seulement 1km de là où on a dormis et qu’il est accessible depuis la plage. Tant pis, on aura testé les bateaux Balinais et c’était vraiment cool. On a profité de l’embarcation pour faire une autre plongée un peu plus au large. L’eau était vraiment super claire et les poissons au rendez-vous.


On remonte sur nos montures avec en ligne de mire le Mont Batur, un volcan qu’on souhaiterai gravir le lendemain pour le lever de soleil. La route est encore magnifique. Ca grimpe cette fois, ça grimpe beaucoup. On se demande quand ça va s’arrêter. Le scooter est parfois limite assez puissant pour nous rouler. On croise les doigts pour ne pas avoir d’ennuis mécanique. Cette portion de route est en mauvaise état, très peu de touristes ont dû l’emprunter pour sûr. On roule très prudemment en se faisait ridiculiser par les enfants (une dizaine d’année) du coin qui eux roule à fond sans casque et en tong. On aura même eu le droit à une petite glissade avec Julie, rien de bien méchant. On arrive au village au pied du Mont Batur, on trouve une chambre pour trois. La chambre est sommaire mais l’accès aux sources chaudes de la guesthouse c’est royal ! Deux grands bassins avec une eau qui coule à 40° le tout avec vue sur le Mont Batur. Le volcan nous fait de l’œil, on n’a pas peur, on lui montera dessus demain !





Réveil 3h30, on roule 10 kilomètres pour arriver au départ du trek. Le guide est obligatoire pour ce trek. Une vraie mafia règne ici, impossible de négocier sur place pour se mélanger à d’autre groupe (et ainsi partager les frais). Ce n’est pas faute d’avoir essayé, on vous épargne les détails mais c’est assez scandaleux ce qui se passe ici. Le type du guichet s’en met plein les fouilles et le guide qui trime tous les matins pour faire le trek touche quant à lui une misère. Après avoir digéré cette injustice, on commence le trek (vers 4h15). Impressionnant le nombre de gens qui montent ce volcan tous les matins pour observer le lever du soleil. Un guide ne semble pas super utile, il suffit de suivre les autres. Malgré tout, on tombe sur un petit jeune sympa qui a un bon niveau d’anglais. On peut donc échanger tout au long de l’ascension. Chacun avance, à la lueur de sa frontale. On arrive au sommet en 2h. On s’installe pile pour le lever du soleil sur le lac en contrebas. Un super moment bien qu’une petite brume soit venue faire de l’ombre au soleil sur la fin.






Un spectacle mérité après une ascension assez physique. On fait ensuite le tour du volcan sur sa crête, on va même jusqu’à aller dans la fumée de celui-ci. Un petit coucou à une bande de singe et on redescend tout dans l’autre sens.


On rentre à notre guesthouse prendre le petit dej et profiter des sources chaudes. Après 4h de trek, c’est juste magique ! On ne traine pas à reprendre la route. Une longue journée nous attend. On arrive pour le déjeuner aux cascades de Sekumpul. Un magnifique site avec 7 superbes cascades. On veut essayer de se baigner au pied de la plus grande. On avait sous-estimé la nature. Après s’être mis en maillot, on comprend rapidement que le débit est trop fort et qu’on pourra difficilement aller plus loin. Tant pis, on aura testé le brumisateur grandeur nature. On ira faire un saut au pied d’une autre un peu plus loin.


On continue sur la route. La fatigue commence à se faire sentir. On est debout depuis 3h30 et on n’a pas vraiment pris le temps de se poser. On veut se rapprocher au maximum de la ville de Munduk où on a prévu un autre trek pour le lendemain. On trouve une petite guesthouse qui payait pas de mine en apparence mais qui s’est avérée être une pépite ! On a une super chambre avec notre propre balcon et une vue ouffissime, on vous laisse juger. En plus de ça les proprios sont adorables. Il nous offre le café (de leur plantation). Après avoir profité du coucher de soleil sur notre balcon, on décide d’aller manger au restaurant de la guesthouse ce soir. Non seulement la nourriture était délicieuse mais en plus de ça, le propriétaire est allé chercher trois copains à lui et nous ont donnés un concert traditionnel privée. Un de mes moments préférés depuis le début du voyage.






On se lève pour notre dernier jour de road trip. Quelques courbatures ne nous empêcheront pas de faire un trek de plus aujourd’hui. On marche pendant presque 3 heures au milieu de la jungle et des cascades. Une pause pour déjeuner et on reprend la route pour rentrer à la maison ce soir. Nos scooters sont fatigués, on les a bien sollicités ces derniers jours, on croise les doigts pour qu’ils nous amènent à bon port. Chose faites, on arrive en fin d’après-midi chez nous. On se rend compte qu’on apprécie encore plus la maison en l’ayant quitté 3 nuits. On est fatigué mais on se sent tellement vivant après ces quatre jours passée sur les routes. On a vu un autre visage de l’île, plus authentique certainement et avec une diversité naturelle incroyable.








NUSA LEMBOGAN

Après avoir repoussé le séjour sur la petite île de Nusa Lembogan pour cause de côte douloureuse pour moi et notre scooter chez le garagiste, on se lance enfin. On refait nos sacs et on traverse l’ile en scooter pour prendre le bateau qui nous amènera sur l’ile. Une fois sur place on se trouve un petit hôtel sympa pour quelques jours.


On ne perd pas de temps et on loue des scooters pour explorer l’île. Les routes sont en mauvaises état, ça tombe bien nos scooters aussi, on a moins de scrupule à enchainer les nids de poules avec. On aimerait bien se trouver une petite plage calme avec de l’eau turquoise, une carte postale quoi mais après plusieurs tentatives, on se rend compte que ça n’existe pas vraiment ici. Les plages sont jolies mais il y a beaucoup de houle et de cailloux. Lorsque les plages sont plus calmes, il y a des bateaux amarrés qui gâche un peu tout. Bref ce n’est pas l’ile paradisiaque comme on a pu en voir au Cambodge ou en Thaïlande mais en même temps on n’est pas venu pour ça !



Nusa Lembogan est réputée mondialement pour ses fonds marins. En effet, de nombreux spots de plongée sont présents autour de l’île et pas loin de 30 compagnies sont implantés pour vous faire visiter le monde marin. Les stars du coin sont les raies mantas, on peut en voir des dizaines chaque jour proche de l’ile. On décide de faire notre premier baptême de plongée sur ce spot, pas mal hein ?! On décide avant cela d’aller visiter une ile encore plus petite, Nusa Ceningan qu’on peut relier grâce à un pont. On profite de l’ile et de ses belles falaises rocheuses. Une initiation en piscine dans l’aprem pour prendre connaissance du matériel et on se donne rendez-vous le lendemain matin pour deux plongées.



6h30, c’est tout excité que l’on se lève, ce matin on a rendez-vous avec les fonds marins, Némo, Doris et tous leurs potes. On espère en prendre plein la vue. Premier arrêt à Crystal Bay où on va descendre à 12 mètres pour nager au milieu du corail et de sa faune. C’était dingue, on se serait cru dans un aquarium. On a fait pas mal de snorkeling depuis le début du voyage mais de pouvoir rester au fond de l’eau pendant 40 minutes sans remonter à la surface c’est une sensation incroyable. On remonte sur le bateau et on file à Manta Point, c’est ici que les mantas viennent se faire nettoyer par pleins de petits poissons. On descend à 10 mètres pour cette plongée. Sous l’eau se passe un spectacle hallucinant (je vais finir par manquer d’adjectif si ça continu), Une quinzaine de raies mantas en tout se laisse aller à un balai aquatique. Elles mesurent jusqu’à 3 mètres d’envergure pour les plus grosses et passe à seulement quelques mètres de nous. Une vision de dingue. On remonte après 30 minutes car l’eau est beaucoup plus froide ici et on commence à trembler. Pour nos premières plongées on aura été gâté ! On reprend le bateau en fin d’aprem pour retrouver Bali et notre maison.


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